Autodétermination Couplet 1 : On est partis du ‘’vent de l’Est’ pour parvenir aux Conférences, d’un Nouvel Elan ou… presque à un Avenir en confiance, Du parti unique à une toute puissante majorité, Avec en marge une opposition avilie et qu’on finance. On a cru voir dans chaque processus électoral Une porte, une alternance sûre pour enterrer ce ras-le-bol Déshérités, (on est) déçus de la vérité des urnes. Les héritiers d’un ordre monarchique successoral l’emportent On a rêvé de temps beaux, malgré des cieux en congés, Pour bâtir un Gabon, grand et nouveau, mais seuls, en danger Taxés d’identitaire repli, nos droits nous ont été repris, Des Accords de Paris, d’Arambo à ceux d’Angondjé. Ils ont tué c’que nos contestations abritaient Civiles et politiques arrestations arbitraires Au secours on crie mais la Haute Cour nous crible Couvre les crimes et exactions de leurs armes militaires. Au mépris du respect de la Loi fondamentale, Qu’ils réécrivent au gré de conspirations lamentables. Qu’on accepte et obéisse à cet immobilisme Du pouvoir ils veulent, mais nos chaines sont là, mentales On aura tout essayé, même quand des doutes assaillaient Il temps qu’on change tout une fois pour toute, là ça y est, Où en sommes-nous ? Qu’à des bilans à sommes nulles, Assommés, Plutôt que d’reposer en paix nos martyrs ont des insomnies Refrain : Voici venir la fin de ce chemin de croix ! Le Pouvoir revient au peuple en 2023 ! Qu’on applique enfin ce souverain droit D’AUTODETERMINATION ! Courage aux frères qui sont fatigués d’y croire, il est temps d’croiser le fer pour rebâtir notre histoire. Qu’on applique enfin ce souverain droit D’AUTODETERMINATION ! Couplet 2 : De quel type de misères vont nous tirer de pareils slogans, Après plus d’un demi-siècle dirigés par un seul gang ? Motivé que par un personnel enrichissement, Pendant qu’la prospérité sommeille dans nos gisements. Jusqu’où et Jusqu’à quand va-t-on croire ces nombreux de discours, De discorde, quand nos droits se meurent sans aides ni secours Ils paradent en force, malgré nos tristesses, entêtés : Paradoxe d’un peuple pauvre au Pays Riche Très Endetté. Il est temps que tombe cette Emergence chimérique, Et qu’on se batte pour donner à chacun les chances qu’il mérite. Au moins pour nos mums démunies qui souffrent, éreintés Qu’on milite pour un minimum de souveraineté. Balayez sans crainte ces fables toute pareilles et statiques ! Enraillez l’Etat, d’un grain de sable dans l’appareil étatique ! Tac tic-tac, c’est l’heure ! Tous types de tacles Est recevable peu importe qu’ils nous taxent de huslter ! Que leurs milices grondent, à chaque heure ou millisecondes, Qu’on marche d’un cœur, et se mobilise Qu’on s’égosille et porte nos voix au-delà des mots ingrats Si négocier c’est s’fermer les portes de la démocratie ! Refrain : Voici venir la fin de ce chemin de croix ! Le Pouvoir revient au peuple en 2023 ! Qu’on applique enfin ce souverain droit D’AUTODETERMINATION ! Courage aux frères qui sont fatigué d’y croire, Qu’il est temps d’croiser le fer pour rebâtir notre histoire ! Debout comme un seul homme pour appliquer le droit à D’AUTODETERMINATION !

Le Dire Tout Haut Couplet 1 : Mon Dieu ! C’est sauvage hein, c'qui s'passe sous nos yeux Encore une femme retrouvée avec un pieu dans son vagin, 20 ans à peine, j’te dis, une si jeune femme qui laisse sûrement derrière toute une famille veuve, quel naufrage hein ! La scène du crime, parce que c'en est un, Laisse croire qu'elle aurait subi un viol ultime avant d's'éteindre. Tout près d'un bac, d'une odieuse insalubrité, Des riverains se massent bravent de leur yeux sa nudité. Son corps porte des marques de coups et blessures, Elle a dû se débattre pendant qu'on l'a secouait bien sûr. Les poings liés, ses ongles repliés, font crier le Rond-Point Rien ne dit que ça s'est passé ici ou qu'son meurtrier est dans l'coin Un cri, il aurait pu jaillir au moins un seul cri Si seulement ses lèvres déchirées pouvaient trahir l’témoin de ce crime Hélas, j’voudrais qu’il crève de rage mais, J’suis las d'attendre une vérité qu’une autopsie ne révèlera jamais. A qui ça profite ? A qui cette pauvre fille A dû payer cette folie meurtrière au prix de sa propre vie ? La police parait inutile et désorganisée, Regarde au calme une gamine mutilée d’ses organes C’est…triste, et dire qu’ce marché noir est florissant, Y'en a qui pensent monter plus vite les marche en faisant couler à flot le sang Tout le monde le sait, le décrie, en parle, l’écrit, le vit partout Oh ! Mais ça, ne faut pas le dire tout haut Refrain : Le dire tout haut, le dire tout haut, le dire tout haut, ça ne faut pas le dire tout haut Tous ces meurtres, ces crimes, ces pleurs, ces cris, qui demeurent incompris Le dire tout haut, le dire tout haut, le dire tout haut, ça ne faut pas le dire tout haut Tous ces gens introuvables, Ces violences qui nous frappent, Ces silences si coupables, Le dire tout haut, le dire tout haut, le dire tout haut, ça ne faut pas le dire tout haut Couplet 2 : Makaya, est un tout p’tit jeune de Lambaréné, Comme d’hab, il reçoit un coup d’fil de ceux qui l’ont parrainé Dans un réseau qu’il a intégré il y’a deux ans, Avec quelques autres, une meuf et un d’ses frères de sang Allo faut dire qu’les échéances électorales approchent C’est clair qu’c’est un beau mec alors on sait qu’t’auras l’approche ! La commande est passée, faut passer à l’exécution Les sous, le matos, les proies à passer à la sélection. Cette fois-ci la cible est une vacancière de POG Accessible, une petite qu’il fracassait à l’époque. Le plan est l’même, partir de boîte après le verre de trop Ils quittent la ville et voient des kilomètres à travers le retro Sur les lieux, c’est l’horreur, commence le rituel La fille en pleurs, comprend qu’elle vit une romance inhabituelle Ligotée, elle prend coups de toute part, on lui tranche les seins Prélève ses yeux, sa langue ses reins…quel étrange destin . * Allo, La fille est morte, ça y est la fille est morte Elle gît dans une mare de sang mais lui ne voit qu’des billets mauves Tout est dans une glacière, faut tout remettre à qui de droit Jeter le corps, attendre que X leur verse ce qu’il leur doit ! Voilà tu vois… ce marché noir est florissant, Y'en a qui pensent monter plus vite les marches en faisant couler à flot le sang Tout le monde le sait, le décrie, en parle, l’écrit, le vit partout Oh ! Mais ça, ne faut pas le dire tout haut

Refrain : Je rêvais d'un seul bout de ciel de toi, et tout c'que j'ai ce n'est qu'une poussière d'étoile Oh je crie, je pleurs, je prie, j'ai peur de te perdre dans mon esprit Je rêvais d'un seul bout de ciel de toi, J'ai prié Dieu mais j''n'ai qu'une poussière d'étoile Oh je crie, je pleurs, je prie, j'espère te retrouver dans mon esprit Couplet 1 : Stella, hier soir, j’ai vu passer comme une étoile filante J’ai pensé à toi, et pourtant c’qui m’reste de toi, me file entre les doigts, J’ai émis un vœu, je te le dois : de mille feux, briller près de toi, victorieux de cette histoire violente. Loin d’ce passé qu’autant de blessures altèrent, 3 ans déjà que cette vaste étendue m’tomber sur la tête Ce Cancer t’as fait captive de sa constellation Ta flamme reste active c’est ce qui compte Stella Une tante me l’a dit de toi, je n’étais pas sûre d’elle, Avec le temps j’ai compris que les étoiles n’ont pas de place sur terre. Les yeux levés vers le ciel, je me sens en paix d’être là, Et de te savoir parmi elles, à nous rendre ton plus bel éclat. T’as perdu ta vie mais gagné le rêve d’un enfant. Cet avenir tu le priais du bout des lèvres et ça me fends Le cœur j’te jure mais je suis tout fier de toi, Née poussière, t’es juste retournée à ta poussière d’étoile. Refrain : Je rêvais d'un seul bout de ciel de toi, et tout c'que j'ai ce n'est qu'une poussière d'étoile Oh je crie, je pleurs, je prie, j'ai peur de te perdre dans mon esprit Je rêvais d'un seul bout de ciel de toi, J'ai prié Dieu mais j''n'ai qu'une poussière d'étoile Oh je crie, je pleurs, je prie, j'espère te retrouver dans mon esprit Couplet 2 : Voilà qu’t’es partie loin vers ta lumière, quelques part où coulent lait et miel, aux confins de la voie lactée. Un ciel promis qui te rendrait plus heureuse ? libérée de cette folie de gangrène nébuleuse Je t’ai cru fauchée, vaincue, aspirée dans son trou noir, Pourtant si proche du but, mais retirée de ce tournoi En fait tu tournoie autour d’un soleil oublié, J’ai dû tout éteindre en moi pour te laisser briller. Je te perdrai pas des yeux, non pas cette fois-ci, tu sais voisine, j’y vois un signe opéré par les cieux. De là où t’es, éclaires les pas de cette naine blanche Elle aura bien besoin de repère pour que sa lumière ne flanche. Elle porte ton essence, et bien d’hôtes Car la mort d’une étoile n’est que la naissance de milliers d’autres. Avec Un bout de ciel de toi, je veux passer ma terre Avant d’embrasser la matière, Stella, poussière d’étoiles Refrain : Je rêvais d'un seul bout de ciel de toi, et tout c'que j'ai ce n'est qu'une poussière d'étoile Oh je crie, je pleurs, je prie, j'ai peur de te perdre dans mon esprit Je rêvais d'un seul bout de ciel de toi, J'ai prié Dieu mais j''n'ai qu'une poussière d'étoile Oh je crie, je pleurs, je prie, j'espère te retrouver dans mon esprit

COUPLET : STENTOR Soyons unis dans la Concorde et contre les Fraternités Qui Concoctent leurs plans contre l’Allaitante Maternité. Des vœux de mort sur un Gabon immortel. ces vieux démons qui hantent Mère-Patrie, qui fréquemment se moquent d’elle. Un bordel que des intrus vandalisent, Gabon d’abord n’est plus qu’un model qu’ils instrumentalisent au service de la torpeur. Perfides sont les trompeurs, Qui répandent sur frères, mères et sœurs, pères et fils, tant de peurs Mais la peur, l’heure est venue pour elle de changer de camp. Dans le jeu d’équipe, saches que toutes les situations se décantent ! Par peur d’un peuple libre, ils chargent le moindre électron et font vibrer la fibre ethnique, la ravive comme à chaque élection. Le Poing levé, qu’on se batte pour en effet, Enlever nos chaines et briser le pacte où point le V : Victoire ou Vandetta, Hisse-toi devant l’Etat. L’histoire, ses grandes étapes ne s’écrivent que le poing levé ! Au nom du Vert Jaune Bleu, qu’une Neuve raison Emerge pour notre peuple issu des 9 horizons Pour tous les maux sous nos cieux Nord, Sud, Est, Ouest Passe le mot à ceux qui n’ont reçu de S.O.S. OUTRO : Nerfsolides dit qu’l’heure est grave, Mais dis leurs que l’GRAAL qu’on poursuit est Rouge, Noir et Vert ! Stentor dit qu’l’heure est grave, Mais dis leurs que l’GRAAL qu’on poursuit est Rouge, Noir et Vert ! Lord AmaZulu l’heure est grave, Mais dis leurs que l’GRAAL qu’on poursuit est Rouge, Noir et Vert ! La Cour des Miracles dit qu’l’heure est grave, Mais dis leurs que l’GRAAL qu’on poursuit est Rouge, Noir et Vert !

Couplet 1 : Fiston, déjà faudrait qu’tu saches quelle est ta valeur, Et ne jamais en douter, saches quelle est ta valeur ! En gardant bien à l’esprit d’où tu viens et qui tu es, A perpétuer c’que tu détiens, afin de te situer Dans l’histoire passée, présente ou bien future Qu’elle ait laissé des marques blessantes ou des points de suture. Il te faut puiser tes forces au plus profond de tes racines Pour ainsi montrer aux hommes ce qui te fondes et que tu es assis. Gare à ce qu’il n’y ait aucun costume que tu n’endosse sans être, En phase avec les us et les coutumes de nos ancêtres. Ne crois pas qu’notre héritage n’a plus d’charme au contraire, Il te faut agir avec la nature et jamais contre elle, Car c’est elle qui dit à l’être quand l’esprit crie à l’aide. De ta langue, magnifie la richesse de nos dialectes Sois intelligent, gardes en toi nos croyances et nos rites Car l’esprit ne croit qu’en fonction de quoi on se nourrit Refrain : Saches que l'on n'est rien sans savoir où l'on va, On a tous un but à atteindre dans ce boulevard. Mais toi, sois aussi grand d'esprit que de coeur, l'amour devra être ton principal moteur. Il t'enseigneras, les principes les plus grands, à être acteur de ta vie et non pas un figurant. Ni esclaves des normes mais plutôt droit et censé, La valeur d'un homme se mesure au poids d'ses pensées Couplet 2 : Fiston, si tu t’endors avec des rêves en or veilles A ce qu’ils soient encore et encore plus grands à ton réveil. Ne cesse d’y croire et que personne ne t’en détourne Tu sais qu’les belles victoires ne s’obtiennent qu’après autant de tours. Et tout autour de toi, fais preuve d’ouverture, D’esprit, fais-en à toute épreuve une vertu. Saches qu’on apprend de tout, partout et tout le temps Surtout de ceux qui ne nous ressemblent pas et pourtant N’aies pas peur de la différence, au contraire, recherches la Et si tu tombes, tu te relèves, pries, fonces et sèches tes larmes Aies soif d’instruction surtout d’celle qui t’construit Écoutes ton cœur bien plus que les bouts ficelles qu’on suit. Sois plein d’amour pour les tiens, c’est une flamme c’est tellement rare Plus grand, tu prendras soin de chérir la femme qui t’aimera Sois intellectuel, un haut-parleur, parmi les voix qui compte Et ta valeur ne souffrira de rien devant quiconque Refrain : Sache que l'on n'est rien sans savoir où l'on va On a tous un but à atteindre dans ce boulevard Mais toi, sois aussi grand d'esprit que de coeur L'amour devra être ton principal moteur Il t'enseignera les principes les plus grands, A être acteur de ta vie et non pas un figurant, ni esclaves des normes mais plutôt droit et sensé La valeur d'un homme se mesure au poids d'ses pensées

Couplet 1 : On m'aurait dit qu'à plus de 30 piges je ferais du rap, je n'l'aurais pas cru, Plus d’trente piges (putain), mon gars regarde tout ce que j’ai parcouru J’ai cramé des heures, j’ai dû calmer des sœurs, des frères pour enchainer des mots, des maux de crâne et des sueurs. Un adolescent teigneux, j’étais hey yo qu’est-ce qu’y a ? Pour rec du rap j’écrasais des casettes d’Julio Iglésias Le Ministère A.M.E.R. à fond, dans la chimbeul, Un affront pour ma mère qui s’prenait des basses de Timberland avant. Le regard perdu dans ces posters, posture un peu austère J’m’évade, entre vraie vie et rêverie, une pause, d’l’air, frais, Ça change frère, c’est tout un monde, qui m’tient debout, Mes doutes j’les surmonte en écoutant ces monstres et rien autour ! Passionné de lecture, j’ai boosté mon imaginaire, Mon intellect se délecte de tous de ces mots et monde d’images inertes Depuis, ma passion m’éblouit, s’déclenche comme un feu Un bruit qui pense, J’passe des nuits pas aussi blanches que mes feuilles. Dès mon plus jeune âge, mon grand défaut : Fly à fond dans le flow, et quand des flots de thèmes affluent je nage. Pourvu qu’cette vague m’importe loin d’ici C’est de la-bas j’envoie des ondes qui te portent l’indicible 20 ans après, j’entends : chéri quand-est ce que t’arrête ? Elle m’conteste pour ceux que je fréquente, t’es grand faut qu’t’arrête C’est incompatible avec un poste à haute responsabilité Penses aux conséquences bosse plutôt une bonne stabilité C’est ce qu’on m’dit mais combien savent, qu’ce rythme est comme un sabre Qui m’aide à trancher sur mon quotidien, à vivre comme un sage. J’veux pas être un zombie ou péter un fusible attends Comme un esclave qui se dit maître avec un fusil sur la tempe Ici je rappe ma liberté de ton, souffrances, litanies mon sang plus froid qu'les relations France-Italie. Mets des mots sur mes émotions, des morçures et des motions de censures sois-en sûr, n’amorçent pas ma démolition. Taper des prods, tard le soir à fond sur Ableton Aaaaaaaaaight nah pour ça j’suis sûr qu’t’en as des tonnes man! Faire swinguer des samples, les paupières plus lourdes que mes instrus, Je n’sens une bombe yeah Zulu vas-y laisse en poser un truc ! Même au sol, j'suis comme ma logique, implacable, Mes textes puent ce macchabée rapologique oldschool planqué dans un placard Je donne que c’que j’ai reçu, rien que l’amour, Pour ce mouv’ (J’ai-le Jazz), dans ce mouv’ c’est tout c’que j’ai reçu

Couplet 1 : Six ans que t’es diplômé, ton dossier dans le circuit Disons qu’tu te dis paumé, rien ne promet donc que c’est cuit ! Visant une vie de pro, les gens te fuient te promènent, Fils de pauvre, tu t’poses et prends de ces cuites ! Mais tes promotionnaires se marient, font des projets, Les uns sont fonctionnaires les autres s’démarquent et sont leurs propres chefs S’projettent. Un job, tu n’arrives pas à décrocher. Ta famille te reproche de vivre ta vie à leurs crochets Oh, shit ! Il ne faut pas que tu culpabilise, Un soldat ne capitule pas, ne recules pas, please (yo) ! L’angoisse ça déprave, elle ne passe par les braves. La réussite n’embrasse que ceux qui ne croisent pas les bras C’est une erreur de s’comparer aux autres, c’qu’on parait aujourd’hui N’est en rien définitif, attends qu’un encore qu’un sorte. A Dieu, un honneur aussi grand dévoue, Le destin honore toujours l’heure de son rendez-vous. Refrain : Entracte : Chacun de tes rêves, si tu veux vraiment les toucher du doigt, C’est marche ou crève ! Ne laisse personne te faire douter de toi Couplet 2 : Tu peux partir de rien et arriver à tout Avec de vrais atouts, te bâtir des biens. Et si jamais tout s’affaisse et que s’en effondre le toit, saches que la plus belle des richesses est juste au fond de toi A chacun son appel, il faut qu’tu daignes décrocher, On ne sera au bout d’nos peines qu’au dernier clocher. C’est bien c’qui fait de nous des hommes, des références, Même quand loin de tout nous sommes il reste de l’espérance ! .

GRAAL Intro : Le vin est tiré. La coupe est pleine, Il faut la boire. C’est le prix à payer. Rouge, Noir et Vert. C’est la seule solution poto C’est la seule solution Couplet 1 : Rouge pour le sang qui coule dans mes veines, Innocent, versé pour mon essence, ma couleur Ebène. L’unité de ceux qui ressentent douleurs et peines Sur leur dos meurtris par des puissants qui, tout leur prennent. Sens-tu, sens-tu venir ce vent qui tourne ? L’heure est belle Et bien venue, Que ces épuisants coups les rebellent ! Elle est pleine, elle est pleine, de sang, la coupe elle est pleine Pour toute paix ou renaissance pérenne qu’on rouvre les plaies ! Les stigmates, sans embarras, ni d’mal à dire, Ces clichés de primates, d’incomparables maladies. Pour rebâtir notre Histoire couverte d’insultes irréparables, Qu’écarlate soit le plus bel apparat des martyrs. Que trônent en sacrifice, la couronne et le sacre des fils de Rois et de Reines que les lois des hommes massacrent, divisent. C’est le seul prix à payer pour notre rédemption : Rouge est la couleur de la révolution Refrain : Tu sais désormais quel Graal je poursuis, Malgré ces normes illégales, je l’poursuis, A la révolte j’invite les gars, j’les pousse oui Force à ceux vivent au garde-à-vous, say hell yeah Tu sais désormais quel Graal je poursuis, Malgré les ennuis, les cales, j’le poursuis J’t’invite à faire le plein d’efforts Précipitez l’déclin des fauves ! Couplet 2 : Noir pour ma noble race, peuple originel, Tous les génomes en portent une trace, se sont enrichit d’elle. Depuis les origines, sa marche reste rigide, mémoire de l’humanité, Tu vois c’n’est qu’un un secret de Polichinelle. Mais…vois-tu, ce deuil que portent l’orphelin et la veuve, Imposé par ceux qui les ont déportés sans faire un aveu ? Elle est en feu, elle est en feu, regarde la coupe elle en feu, Privée des lèvres royales qui la couvraient de tant de vœux. Voilà, contraint à l’exil, le fils de l’exode ; Empreinte un lexique vide et aucun esprit ne l’exauce. Pour que des geôles sa liberté, prisonnière sorte, Qu’il réunisse ses forces dispersées, je prie, je l’Exhorte. Que tombe le mal, le vice, c’est le noble combat des fils De Roi et de Reines, que la Babylone condamne au maléfice C’est le seul prix à payer pour notre rédemption: Noire est la couleur de l'unification Refrain : Tu sais désormais quel Graal je poursuis, Malgré ces normes illégales, je l’poursuis, A la révolte j’invite les gars, j’les pousse oui Force à ceux vivent au garde-à-vous, say hell yeah Tu sais désormais quel Graal je poursuis, Malgré les ennuis, les cales, j’le poursuis J’t’invite à faire le plein d’efforts Précipitez l’déclin des fauves !   Couplet 3 : Vert pour l’habit de ma terre-mère, Mon Afrique maternelle Mon abris, ma terre, mon Afrique éternelle. Femme prodige, Forte souriante Sous-sol riche, faune et flore luxuriante Mais,…entends-tu ces cris qui tranchent ses forêts Ses savanes et ses déserts, à outrance déflorés Par ces étrangers avides qui lui vendent de faux rêves Ceux-là qui la vident sans le moindre égard, l’éventrent, l’explorent. Et la voilà donc livide, sans espoir Ornée de ses fers, Condamnée à vivre son Histoire aux portes de Lucifer ! Non ! Pour que se brise ses chaînes qu’elle porte sa croix Que ses fils en prennent en conscience pour que ses forces s’accroissent Que tombent ces problèmes qui rodent et les emblèmes et couronnes Des fils de Rois et de Reines seront sertis d’émeraudes C’est le seul prix à payer pour notre rédemption : Vert est la couleur de la libération Refrain : Tu sais désormais quel Graal je poursuis, Malgré ces normes illégales, je l’poursuis, A la révolte j’invite les gars, j’les pousse oui Force à ceux vivent au garde-à-vous, say hell yeah Tu sais désormais quel Graal je poursuis, Malgré les ennuis, les cales, j’le poursuis J’t’invite à faire le plein d’efforts Précipitez l’déclin des fauves !

Simplement, vivre Couplet 1 : Ils disent qu’ils savent très peu de choses sur moi, Que je n’ose pas m’ouvrir sur ma vie, que je cache quelque chose surement Que j’suis trop obscur, à part quelques shows sur mon crew, C’est le vide, rien ne filtre, Que J’’suis trop sournois ? Dans quoi je bosse ? Par où je crèche ? Pourquoi je poste peu sur ma vie et la garde comme un farouche secret ? Ils veulent savoir quelles sont mes fréquentations, Mes vraies tentations, savoir laquelle de mes roues se crève. Deux trois check sur les réseaux, je disparais Comme quoi, j’m’en battrais les steaks des autres à c’qu’il paraît. Peu bavard et distant, visage fermé, Le genre de type bizarre qui envoie des gens s’faire mettre. 15 ans qu’on s’dit bonjour/bonsoir mais sans plus, Ça se voit que ce type en soi,, il ne se sent plus Jamais tu ne l’verras prendre un verre, dans un bar du coin Il ne s’mélange pas, au contraire il nous garde au loin. Faut voir, dans le kwat, comment il s’pousse les cartes, Et nous regarde de haut au volant de son RAV4, il me saoule ce gars. C’est ce j’entends de, tous ces gens Qui m’inventent une vie sans rien comprendre et qui du coup s’égarent. .. Refrain : Je pensais vivre simplement, au final je veux simplement, vivre J’avance avec ceux qui mentent, me méprennent, me méprisent et ceux qui m’envient Je peux rien changer au regard des gens, juste ou méchants, mais simplement, vivre Je pensais vivre simplement, au final je veux simplement mais… Couplet 2 : Ils disent savoir pas mal de choses sur moi ouais Sur ma vie, sur ma go, mes amis et sur mes gosses sûrement. Des proches se disent que j’m’en fais plein poches, Que j’suis dans une bonne posture, pour d’autres je trime et bosse durement. Le genre type sérieux, perfectionniste mais sectaire Au point que les uns le disent mystérieux. J’me confie peu, j’confirme, je suis con, ils estiment, quand j’gère tout seul mes conflits et peurs. Quand j’porte seul mon lot de souffrances Certains pensent que c’est de l’orgueil ou de l’autosuffisance Il semblerait qu’ je m’foute de leurs gueules, pour d’autres je suis pédant. Je t’épargne de tout ce long recueil de mots et insultes blessantes Dur de caractère, Ils me qualifient, aucun défi ne peut dévier ou réduire mon regard à terre. Quand bien même, j’prends des gifles mais n’en rend aucune, Beaucoup me disent actif sur le chemin de la rancune. J’ouvre mes lèvres, c’est une fosse aux reptiles Et ma réserve a comme un air de fausse modestie. Que je cris ce mal ou le chante mes torts est-ce que ça va compter ? J’préfère écrire ma légende plutôt que de la raconter Refrain : Je pensais vivre simplement, au final je veux simplement, vivre J’avance avec ceux qui mentent, me méprennent, me méprisent et ceux qui m’envient Je peux rien changer au regard des gens, qu’ils soient juste ou méchants, J’veux simplement, vivre Je pensais vivre simplement, au final je veux simplement, vivre Simplement, vivre, au final simplement, vivre Vivre simplement ? Nah, simplement, vivre…

Stentor_Tridimension feat. EKS Hook : Chante, disciple (ouais), ta discipline tracée au mètre, Architecte, j’anticipe, les plans, les sites, à gérer, mettre De l’ordre dans l’clan, je cite, des néophytes, ingés aux Maitres, Grandissimes, nul n’entres ici, s’il n’est géomètre ! Couplet 1 : Stentor Initié, à mes yeux, je n’gratifie pas un sommeil Et stratifie ma science de la mesure de la base au sommet. De long en large, articule les codes alphabétiques. Mon art triture la théorie des cordes …vocales entre fables et éthique. Mon corps s’incline, amène une nouvelle doctrine. Les mots flottent dans l’air, en déclinaison libre, comme le clinamen. J’les sors de leur chaos, batiste et l’ordre nait. Dès lors, j’leur donne une assise là-haut, en abscisse et en ordonnée. Repère orthonormée (O,I,J), Les inscrits dans l’plan dont notre norme est d’origine Contre l’oubli et le temps, autonomes, mes théories gisent Pour en briser l’temple, mais le cœur de l’Homme est trop rigide. Couplet 2 : EKS Refrain : Entre dans la tridimension, l’art de chiffrer des lettre C’est immense, c’est l’art, une passion qui fait de l’être Un bâtisseur d’édifice intemporel aux pouvoirs infini N’obéissant qu’aux lois de l’infini Entre dans la tridimension, l’art de chiffrer des lettre C’est immense, c’est l’art, une passion qui fait de l’être Un créateur de passerelles entre la science et le sacré, Au Verbe je me suis consacré. Couplet 3 : EKS Couplet 4 : Stentor De feu et d’argile, mais textes durables, A l’anarchie j’préfère les hommages d’une œuvre architecturale. Architecte de l’essence à l’érection Vecteur de perfection entre norme, sens et direction Armé d’un fin silex, en guerre insultante envers l’usure du temps, J’m’éternise, à l’aide de 26 lettres. Que je permute à un infini tridimensionnel, En faire ma lutte, un défi qui frise l’émotionnel Je rends l’infime immense, c’est grandiose, J’affine mon esprit, un filament que j’brode au fil des éléments Que Dieu est Grand, C’est ce qui définis mon stylo Quand j’mime le Créateur de l’infiniment petit au grand. Hook : Chante, disciple (ouais), ta discipline tracée au mètre, Architecte, j’anticipe, les plans, les sites, à gérer, mettre De l’ordre dans l’clan, je cite, des néophytes, ingés aux Maitres, Grandissimes, nul n’entres ici, s’il n’est géomètre !

Verse: Yeah 'Zulu GraalMixtape CRC Coeffiscientz [...?...] J’vois pas d’lions, mais tous veulent dévorer la belle part. Mes lines c’est coups de feu, vers les faux rêves de ce pays ils partent. « T’es naïf, faut arrêter ça ne paye pas », Ils m’disent. Mais cette #MauvaizHaleine en live de la Forêt des abeilles parle. Un couteau sous la bouche, j’ai les yeux injectés de sang, l’art du W d’un Bush et les humeurs d’un texan. Indexant leurs saletés je ne suis pas tout du bluffé, Regardes le salaire que je touche tu sauras quelle d’sueurs mes textes sont Quand leurs histoires d’clash démarrent gros j’évite. Ils veulent savoir dans quel marécage ou marigot je vis. Un cauchemar ils vivent, tous ces mâles écorchés vifs. Y’a pas de problèmes de réglages, ces gars ne m’arrivent qu’aux chevilles. Une petite pole position, les mecs sont déjà people. Ça pille Pierre, en possession la miette et déshabille Paul. Eh ouais c’est ça le showbiz, file forniquer ! A force de l’niquer, il m’a refilé cette sale chaude-pisse. Hey yo J’moleste des troupes, à défaut laissent des troubles. C’est mon devoir mec je m’exécute à dévorer ces troupeaux. Exclus pour manque de foi, j’suis pas un dévot, il m’reste des doutes, Pas d’excuse, les langues de bois, j’les déforeste toutes. Terroriser du bout de mes lèvres, claquer vos hits. En Black hétéro, toujours j’m’lève, pas d’stéroïdes. Bright très haut sous la voûte céleste, un astéroïde ; D’HellBèv je rappe ce qui vous relève d’un acte héroïque J’ai la haine plus rien ici n’est pro de chez pro. Dites à l’ANPN, que j’tire sur tout c’qui est projeté (POW !). Ces gens n’ont idées des pauvres j’ai rien qu’envie d’partir, Si j’change de fusil d’épaule, je ne rectifie pas l’tir Rien que des objectifs sur mon tableau d’chasse, Et pour ces hommes j’les kicks sur des Instrumentaux Blues-Jazz 20 ans qu’ils renient notre art, on fait des sons damnés, l’ironie serait qu’on soit la révélation d’l’année Attends, j’te jure c’est drôle, les uns crient au génie, les autres pensent que du rap je suis l’sérum, j’suis qu’un griot j’n’ai ni la cape d’un super-héro, ni la tentation d’suivre ces rôles, Mais celui qui tentent j’le tape comme Sub Zero, j’le cryogénise. Han j’crois qu’on nage dans une belle époque risible, Quand je ne vois que des lâches qui se plaignent d’hypocrisie. C’est dommage, de peines des pauvres crient ici, Mais ces MC’s se battent pour les rennes du HipHop, Easy ! C’est ça l’comble et des combats de cons se créent Ils ne savent compter que jusqu’à UN les mecs n’ont pas d’second degré. J’me sens si loin d’ça et même seul, à chacun son linge Sales, les mains aux cieux, j’suis bien stable à chaque challenge J’ai pris des coups, j’ai mis des raclées, entre scoops et milles ratés, des groupes ennemis et de Rap, des claques, des couplets misérables. Le HipHop, avec mon crew, on est venu couper des mirages, Et propager #CesPagesQuiManquent depuis la Cours des Miracles. A voir la recette et le genre de couplets qu’on frappe, Tu sais qu’on n’est pas de l’assiette de gens qu’on double et qu’on flatte. C’est officiel ! Ce bled déchante à brouter comme fable, ce paradis artificiel entre les jambes d’une poupée gonflable. Rester intact c’est reposant ? Qui prétend faire du rap engagé sans être taxé d’opposant ? Constates, tu vois qu’nos lifes ont comme un gout de safari, Et on s’écroule au taff pendant qu’l’Etat nous roule dans sa farine. Yeah, aux couleurs de mes exsudats, tu sais qu’jsuis d’la Nation Zulu même sur la prod du Baiser d’Juda (Jadakiss). Je porte la croix de mes potes, parce que l’art m’accroche, Eh ouais c’est droit dans mes bottes que j’passerai l’arme à gauche Suis-je parano, quand j’dis que leurs guides préparent nos Kids à une guerre qui n’est pas la nôtre. Ces soixante-quatre meuz j’les gratte juste pour suer, J’veux pas buzz, le Graal que je poursuis est... Red, Black and Green…Rouge, Noir et Vert…yeah...dans nos Visions, …la seule solution poto, …c’est la seule solution. [...?...]

Narcos Comment te l’expliquer, j’en perds mon lexique et J’espère que mon ex me pardonnera pour tout, son aide que j’ai dû esquiver. Complexe, c’est certes complexe pour te l’exhiber, J’ai perdu mon aise parce que je ne voulais pas être de ceux-là se laisser piquer. J’ai grandi avec des bases et des principes, Parce qu’il en ainsi ga’ j’n’envierais pas la vie de prince Donc pour un fils de prolétaire comme moi de ma position descendre, Passerait vite pour une proposition indécente. Et j’en suis là, j’ai RDV, avec le père de celle que j’ai rêvé d’avoir Un jour dans ma vie, et je l’ai, le top model rêvé. Une opportunité d’emplois ça ne se refuse pas. D’autant plus que ça plus trois ans que je me bats mais ça ne fuse pas. J’suis bien curieux de rencontrer l’homme qui m’invite Et il débarque, salutations cordiales ça parle curriculum vitae. Un homme d’affaire, mieux, un homme de fer Qui en impose vrai, en face lui, J’aurais juré que l’on vidait Très vite ça parle de gros sous ; d’réseaux, de parrainage C’est trop flou, je ne capte pas les dessous, suis-je copté par des narcotrafiquants J’suis pas un renard, gros, et là c’est grave flippant J’suis pratiquement en nécrose, devant tout ça je parais nase. Dans l’ secret, pour ma sécu, j’fais mine de mordre à leur intérêts Si j’recule c’est clair j’finirai mort et enterré. Nom de code, flingue, fournisseurs et clientèle Pris dans ce gang, tout seul, mais est-ce vraiment accidentel ? Avant que tout n’commence, je me suis barré, J’n'ai rien dit à personne ni comment j’me suis barré Sarah j’n’ai plus d’ses news, enragé plus que tout Je suis me suis arraché, et là j’ai peur qu’ils ne mes trousses Refrain : Je ne vendrais pas mon âme pour aller vite et surtout pas un 1 seul gramme qui t’ferais léviter, J’serais pas dans ce drame, si pouvais l’éviter C’est pour te dire que n’est pas ma faute

Couplet 1 : Expert en balistique, tout vole en cendres. Les frères balisent quand je kick au mic' et qua qu'je découpe les samples. Ils disent qu'ils me sentent mystique quand les couvre de sang Ma science verballistique fait le tour de l'ensemble. Stylo pyrotechnicité, si l'on tire on take nos cibles, en tête des sites, j'arrêterais, si au pire nos textes n’incitent. Depuis le centre, j'nique les clones mais reste à l'axe c'est Si complexe Je leur brise les côtes, oui celles avec un accent circonflexe. Au top pour clamer mon fire contre ces king autoproclamés J’enflamme leurs styles au calme laisse une petite odeur de cramé. On s’calme : dans c’game nous 20% des cartes, on s’plaint ? Que leur tremplin m’dégaine du rouge, avec ou sans je ferais carton plein Djo laisse le mic’ (laisse) t’as pas d’message arrête, Si ça n’tenais qu’à moi, tu n’aurais pas un seul passage à rec. Clouer le bec à ces whack MC’s qui font du tapage, j’en rêve. Red et Stent c’est la garanti d’un tabassage en règle ! Dis leur Couplet 2: Pour quelques kits et de sales fleures, Ces kids tressaillent, se disent ça y est, ça buy se voient King de ce cypher Faut qu’je pense à leur envoyer des kicks et des salves, ces gicks le savent, et je me fous savoir qui est-ce que ça effleure. Archer d'élite et lyriciste éclairé, Des lignes j’écrirais, une démarche élitiste je créerais Aux prototypes évolués , aux MC's vifs et percutants Dépolluer ces prods éberluées qui vicient l’air du temps ! Tu vois, je n'ai de cesse de cadencer des hits Ils croient qu’je m’exerce en scred pour faire danser les p’tites Je fais quoi de l’excès de zèle d’insolents et de pitres ? Ils ne font pas le poids, je l’sais les mecs n'excellent qu'au lancer des piques. Mon fer j’le croise que pour de bons challenges, s’ils croient que l’on s’allonge Pour des kopecks, dis leur qu’est c’est notre honneur qui ploie sur nos phalanges. Non, J’les raterais pas cette fois-ci, donc j’annonce A ceux qui veulent tests qu’ils viennent, que j’les froisse avec nonchalance

D'or, à la nef de sable équipée du même, au pavillon du Gabon, tiercé en fasce de sinople, d'or et d'azur, navigant sur une mer d'azur ; au chef de sinople, chargé de trois besants d'or. Couplet 1 : Petite colombe, prêtes-moi donc une de tes plumes Que je t’écrive ces quelques maux qui nous plongent dans une telle brume Ici dans l’Arche le rêve d’un monde meilleur s’est perdu, Entre mirages, rêveries, monts, merveilles et berlues. Plus de quarante jours de pilotage à vue, y’a pas d’prophète Noé Ils fêtent Noël pendant qu’à bord des prises d’otage affluent. Commandant partial, rendement partiel, Est-ce là donc la promesse de salut faite par le Ciel ? Hein ? Jusqu’à quand cette mère souffrira du sort, Qui voudrait ses nouveaux nés prennent leur premier souffle au ras du sol ? On crèche où passent de fortes des crues inopinées, Emportés par les flots de la dèche, ce n’est pas le déluge dans nos robinets. han, des visions bancales nous divisent si j’te parle d’Union, Travail, tu sais c’qui manque à la devise. Dans cette arche que je ne sais combien de drames ont horrifié Et sur ton bec j’n’aperçois le moindre Rameau d’olivier Dis-moi, sommes-nous encore si loin de la terre ferme ? Vu qu’on ne voit qu’orages, tourbillons qui notre sillon interfère. Quelques soit l’paysage…dune ou Froids déserts Vas reportes ce message avant que tu ne déploies tes ailes Refrain : P'tite colombre...vole, vole... Couplet 2 : Blanche colombe, toi à qui l’on associe la paix, Regarde le monde qui attend qu’on lui fasse un signe, appellent, Prisonniers des frasques des traitres qui sans froids assassinent, Vois ces guerres dévaster les traités qu’les voisins signent à peine On tombe dans le zèle, envoie des bombes dans les airs Parce que trop d’cessez-le-feu ont pris du plomb dans les ailes. Quel est donc ce châtiment, pris entre les fers et les chars Chaque dimanche j’m’en décharge priant que les frères y échappent Han…Vois –tu voler ces âmes innocentes, l’sort tarde, à restaurer ces femmes violées par des enfants soldats. Ainsi recule l’Eldorado, dont on nous tue la soif, Ceux qui tentent l’aventure n’reçoivent aucune aide au radeau Petit oiseau, en vrai à bord c’est merde j’t’assure Si tu voyais les corps dissimulés derrière cette mer d’azur. Tu comprendrais ce qui m’affole sans que j’argumente Voles, voles avec ce sang revanchard qui monte Refrain : P'tite colombre...vole, vole...

Bénis le Seigneur Ô mon âme… Au commencement était la fin Au comment était l'Amour Psaume de la Création... J'ai le Jazz x3 Planant au-dessus des grandes eaux, L’Esprit m’a dit mon fils il est tant de choses Que tu devrais apprendre de la vie, avant de rendre un avis Ce qui rend différent des sots. Devant des lois édictées selon les ordres, Tu sonderas quelles voies éviter ou non de sorte, Que tu t’initie à la sagesse, bénéficie de ses largesses Seules harmonies de l’âme qui briseront des sceaux. J’ai le Jazz Qu’il fit la lune qui marque les temps et le soleil qui connait l’heure de son coucher. Qu’il déploya au-dessus, le ciel comme une vaste tente A toi d’savoir pourquoi la mer l’effleure mais sans l’toucher. J’ai le Jazz Qu’il abreuve la terre, et les bêtes des champs Chérie ses créatures à l’abri des rochers Tel un orchestre harmonieux ils en répètent les chants Règles auxquelles aucune vie ne puis déroger J’ai le Jazz Voici jaillir des sources aux creux des ravins, S’acheminer des torrents aux sommets des montagnes Que m’entourent doutes et malheurs, en vain ! Il me sauve de tourments et des sorts insurmontables J’ai le Jazz Qu’il m’épargne du joug de l’angoisse et de l’insomnie Ceigne mes reins sur mon chemin armé d’un grand courage Qu’à chaque jour suffit sa peine et l’oiseau fait son nid Et moi le pain et le vin et tirés de mon ouvrage J’ai le Jazz L’amour dont l’aime est inaltérable, Le pain de vie n’est pas une manne infeste. Que mon poème lui soit agréable, Que les pouvoirs de Dieu se manifestent J’ai le Jazz Dans le plus dévoué des sanctuaires Qu’enfin le jour se lève, Qu’on lui rende un culte, Digne, Par le Sang du Saint Suaire, Par la Sueur d’Adam, les douleurs d’Eve et le Serpent Vaincu… Bénis le Seigneur Ô mon âme…